Les grandes entreprises ou start-up liées au monde de l’internet continuent de dynamiser la demande de bureaux dans Paris. Tant qu’après l’apparition du « Silicone Sentier », de nouveaux « quartiers internet » émergent dans la capitale, avec leurs petits noms à eux. Un phénomène qui est encore récent, mais qui pourrait façonner la façon de percevoir la ville.
L’Île-de-France, moteur de l’immobilier de bureau dans l’hexagone
Le phénomène d’urbanisation ou de « métropolisation » est une réalité, qui transparait dans les chiffres du marché de l’immobilier. Tant pour l’immobilier individuel que pour l’immobilier de bureau, les grandes villes attirent. L’Île-de-France, et en son cœur Paris, drainent ainsi toujours plus d’entrepreneurs. Du grand groupe qui veut profiter du rayonnement de la ville à la start-up qui cherche une adresse de prestige, sans oublier le freelance qui cherche des espaces partagés connectés et chaleureux… Paris tend ses bras et accueille ces entrepreneurs.
« L’année 2017 s’est terminée sur une très bonne performance pour le marché des bureaux en Ile-de-France, avec près de 854 000 m² de surfaces commercialisées, meilleur score de tous les temps pour un 4ème trimestre » nous apprend une étude menée par Cushman et Wakefield publiée début 2018 . « Ce résultat vient conforter la dynamique déjà porteuse observée cet automne et permet d’achever l’année 2017 sur un volume de demande placée de l’ordre de 2,6 millions de m², en hausse de 8% par rapport à 2016 ». Le cycle vertueux de la demande est là.
Paris avec ses nouveaux quartiers « SoPi » et « Haut-Ma »
En complément du VIIIe arrondissement de la capitale, toujours aussi attractif et recherché, d’autres quartiers émergent et se créent littéralement un nom : c’est le cas dans le IXe arrondissement au sud de Pigalle avec SoPi pour « South Pigalle » et dans le Haut-Marais, dans le 3e arrondissement avec « Haut-Ma« . C’est ce que l’on peut lire dans l’article « Les prix explosent, la demande suit : vent de folie sur les bureaux parisiens » signé Challenges.
Vrai tendance ou simple phénomène de mode ? Le « naming » de quartiers à la façon de New-York pourrait bien débarquer à Paris. Après tout, nous sommes nombreux à aimer flâner ou à rêver voyager un jour à Nolito, SoHo ou Tribeca, tout en allant au MoMa… Pourquoi les touristes et les entrepreneurs du monde entier ne pourraient pas en faire de même à Paris ?
L’exemple de SoPi est à la fois drôle et surprenant, et se veut un excellent exemple du marketing territorial que déploient (parfois sans le vouloir) certains quartiers ou certaines villes pour attirer les entreprises. SoPi est en effet à l’origine une blague entre copains, reprise par des médias, et dont l’apogée est la récente publication du terme dans le très sérieux Wall Street Journal. SoPi, désormais étiquette du quartier, et petit nom trendy.
Paris attire, ses quartiers sont dynamiques. Y avoir des bureaux est plus que jamais le gage de s’inscrire dans un écosystème consistant et en mouvement.
Si vous cherchez une adresse dans la capitale, pensez aux espaces Symphony Partners.
1 http://www.cushmanwakefield.fr/fr/research-and-insight/2018/les-cles-du-marche-bureaux-t4-2017